Penser les commémorations comme des espaces de pratiques ritualisées…(Troisième partie).

En complément de la réponse, qu’apporte Vera à l’interrogation posée par Marina, au sujet de l’abolition formelle de la frontière entre ethnographie et historiographie. Il est possible d’invoquer, comme le fait Paul Ricoeur, l’exemple de l’histoire des temps présents. En effet, qu’est ce que l’ethnographie, si ce n’est documenter une histoire des temps présents ontologiquement différenciée ? De plus, la nature des matériaux alimentant les dites graphies, ne suppose pas, qu’un ethnologue n’ait pas recours à l’histoire, ou à l’inverse qu’un historien n’ait pas recours à l’ethnologie.  C’est pourquoi de notre point de vue, la différence entre ces méthodologies nous apparaît comme dérisoire.

Ce mixage a été rendu possible grâce aux interventions de João Figueiredo et de Ramon Maciel Ferreira et aux participations de  Marina Rougeon, d’Irène dos Santos et des participant-e-s de ce colloque. Ainsi qu’à de courts extraits des performances données par Oren Ambarchi et Peter Evans durant le festival Noites de Verão s’étant déroulé en 2019 au MNAC de Lisbonne.

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